La signature du traité de Lisbonne, fin 2007, a mis à nu l’inanité des démocraties européennes. Plutôt que de taxer les nantis afin de financer leurs dépenses publiques, les gouvernements ont choisi de s’endetter, se mettant ainsi sous la coupe, donc aux ordres, des marchés financiers. L’emprise de ceux-ci est cauchemardesque comme le révèle l’exemple grec. De la falsification des chiffres du budget national 2009 par un nervi du FMI au volte-face tellement prévisible de Syriza après sa victoire électorale, tout concourt au maintien de l’anomie sociale et à la tyrannie du capitalisme.
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