11 janvier 2015. Le triste sire s’avance pour prendre dans ses bras l’ami éploré des trépassés. L’homme au costard et aux lunettes noires est adoubé par les cieux et reçoit la fiente d’un piaf révolté. Ne serait-ce pas l’œuvre de l’un de ces caricaturistes pourvus d’ailes ? Là-haut ils se gaussent, se bidonnent en se tenant le bas-ventre. Les larmes qu’ils essuient au coin de leurs yeux malicieux se font pluie. Pluie battante et éternelle sur ce svelte porc paumé.
5 février 2015. Le monarque normal joue les puissants, il se congratule, joue avec son petit bout qui pue l’actrice,se pâme et tonne… ou ronronne. Méprisable Zeus flasque. Une mouche tournoie autour de sa tête pathétique, flirte avec son nez et se pose finalement sur son front à l’entente de ces quelques mots : « par ce que je suis ». Ce qu’il est,cette mouche le confirme. Sa face se crispe, la tortue semble vouloir rentrer dans sa carapace. Le moment est terrible, le roi est nu. Le cameraman compatissant et bien conscient du ridicule de la situation, passe du plan poitrine au plan épaule pour finalement se résoudre à un plan d’ensemble. Sur ledit plan, l’homme est minuscule. Gloire à la mouche !
Achéron