Le numéro 24 spécial 1er Mai du POING, apériodique anarchiste d’Amiens et d’ailleurs, est disponible, ici en pdf, et en papier sur demande.
Le numéro 24 spécial 1er Mai du POING, apériodique anarchiste d’Amiens et d’ailleurs, est disponible, ici en pdf, et en papier sur demande.
Malgré le plaisir de se retrouver collectivement, ce 1er mai a le goût amer des lendemains qui continuent de déchanter.
La dernière séquence électoraliste n’a rien apporté au camp des travailleurs et des travailleuses. Néanmoins, elle aura été l’occasion de faire le bilan de cinq ans de blanquerisme. Si les réels enjeux de l’École sont méconnus car mal médiatisés, l’éducation n’en est pas moins un des piliers majeurs de tout projet de société. C’est pourquoi il nous semble important, loin de toute posture dogmatique ou incantatoire, de mettre en lumière certains aspects de la politique d’éducation menée ces dernières années (et qui préfigure celle à venir) et de rappeler quelques évidences trop souvent oubliées en matière de luttes sociales.
Le numéro 23 spécial 1er Mai du POING, apériodique libertaire d’Amiens et d’ailleurs, est disponible, ici en pdf, et en papier sur demande.
L’ Université populaire d’Amiens présente :
Les métamorphoses
du monde ouvrier #2 :
LA TRADITION ANARCHISTE
DANS LE MOUVEMENT OUVRIER
Conférence-débat
avec René BERTHIER
militant libertaire, anarcho-syndicaliste
et auteur d’études sur l’anarchisme
jeudi 14 octobre à 18h 30
amphithéâtre Cavaillès de l’Espace Dewailly
3 place Dewailly à Amiens
dans le respect des règles sanitaires en vigueur
Le rapport entre l’anarchisme et le mouvement ouvrier a une triple genèse : le travail de penseurs qui en ont défini les principes et concepts essentiels, tel Proudhon qui préconise la séparation totale du prolétariat, de la bourgeoisie et de l’État ; l’action de militants qui ont, par leur expérience de la lutte, en particulier au sein de la Première internationale des travailleurs (AIT), développé des pratiques d’autonomie ouvrière ; la contribution de militants, tels que Bakounine, qui ont observé et théorisé ces pratiques. L’anarchisme joua un rôle décisif dans le mouvement ouvrier français et international. Sous la forme syndicaliste, l’anarchisme atteignit une dimension de masse à l’échelon international jusqu’à la Seconde Guerre mondiale, avant de subir un important recul du fait de sa répression par les régimes fascistes, les dictatures militaires et le stalinisme. Ce recul appelle une analyse en profondeur.
Au risque de surprendre, ne reste-t-il pas enraciné dans des pratiques politiques et sociales de notre pays ? Question qui peut faire l’objet d’un débat.
Il est loin, le temps où les flâneurs avaient la ville pour terrain de jeu et pour seul but l’espoir de l’inattendu ou de la beauté. Les cités, censées être des lieux de vie, sont devenues les vitrines aseptisées d’un modèle normalisant, sécuritaire, où les espaces de consommation envahissent les lieux de rencontre. Les badauds sont contrôlés par les caméras, les pauvres sont repoussés dans les périphéries, et les artistes sont cachés agonisants dans les musées.
Concept féministe anglo-saxon, l’intersectionnalité désigne la combinaison du sexe, de la race et de la classe appréhendés comme des rapports de domination. Si la notion continue à faire débat dans l’espace universitaire en France[1], elle fait pourtant recette dans nombre d’organisations militantes au nom du sacro-saint principe de non-hiérarchisation des luttes. Elle y opère tout autant comme instrument dans le jeu de la manipulation des identités pour l’accès au porte-parolat légitime que comme posture morale. En effet, la confession de ses « privilèges » – l’autocritique communiste, un modèle ? – et la dénonciation machinale de ceux des autres participent pleinement des luttes pour l’exercice du pouvoir interne.
Le Monde, ce grand journal de droite, a commis, le 18 avril 2020, un article intitulé Les services de renseignement s’inquiètent d’un regain d’activisme de l’ultra-gauche, dans lequel est notamment évoqué l’incendie volontaire de cinq véhicules des services pénitentiaires d’Amiens, dans la nuit du 1er avril, revendiqué, a priori, par une ou plusieurs personnes se réclamant de l’anarchisme. Continuer la lecture
Parmi les formules publicitaire-mensongères et les néologismes produits ad-nauseam par le gouvernement, il y a une expression qu’il est nécessaire d’analyser, même brièvement, tant elle a été reprise sans recul critique par une large partie de la gauche politique et syndicale.
La formule « distanciation sociale » s’est propagée dans de nombreux discours engendrés par la crise sanitaire liée à l’épidémie de COVID-19, qu’ils soient institutionnels, médiatiques ou privés, et quels que soient leurs supports.
Le numéro 22 spécial 1er Mai du POING, apériodique libertaire d’Amiens et d’ailleurs, est disponible, ici en pdf, et en papier sur demande.
LE POING, le journal qui ne prend pas de gants, et le collectif Alexandre Marius Jacob ont invité, le 26 avril 2019, Gwenolé Kerdivel, préhistorien indépendant et militant à la Fédération Anarchiste, pour une conférence sur l’archéologie préhistorique. Continuer la lecture
© 2023 LE POING – Apériodique libertaire – Amiens
Thème de Anders Noren