LE POING - Apériodique libertaire - Amiens

Le journal qui ne prend pas de gants

Mois : avril 2016

Soutien à la C.N.T.-Lille

Le Poing témoigne son soutien à la C.N.T.- Lille suite au saccage du local syndical et à l’interpellation de militants le mercredi 20 avril 2016.

Vous trouverez ici le communiqué de l’union des syndicats C.N.T. de Lille.

« Débranche, débranche, débranche tout / Revenons à nous » *

Un dinausore. Voilà ce que vous tenez dans les mains. [ndlr : cet article est initialement paru dans la version papier de Le Poing n°7]  Une antiquité, un anachronisme, bref un débris venu d’anciennes civilisations… Prenez donc ce journal, tournez le dans tout les sens : devant, derrière, chacune de ses excel lentes pages, et bien non ! Pas de port USB, pas de bluetooth, on ne branchera rien par ici… Bref, rien de bien connecté dans ce canard !

Ah, ces anarchistes, toujours un train de retard, me direz-vous ! Une sacrée bande de déphasé-e-s ! Continuer la lecture

Quatre pattes bon ! Deux pattes mieux !*

Le procès des 9 membres de la confédération paysanne, poursuivis suite à une action sur la ferme des 1000 vaches près de Drucat, m’a fait découvrir l’existence des fermes-usines, comparable à la ferme-usine des 3000 porcs dans l’Oise. L’arrêt de la Cour d’appel d’Amiens, qui bien que réduisant les peines prononcées en 1ère instance maintient la condamnation des syndicalistes, montre la volonté de l’État de développer ce modèle agro-industriel en France, en s’inspirant en partie du mode d’élevage industriel bien implanté en Bretagne. Continuer la lecture

Pour une nouvelle politique du logement

Par un après-midi ensoleillé, quelques badaud-e-s modestement endimanché-e-s, dont je suis, se languissent dans les vertes herbes du parc du château de Versailles. Les conversations vont bon-train, et je scrute les passants dans l’espoir médisant de repérer la plus nombreuse des familles nombreuses. Pris d’une soudaine agitation au tournant d’une discussion, je lance négligemment cette grossièreté : «il faut raser le château de Versailles». Le surgissement intempestif de gris nuages, l’ébullition mousseuse de ma bière et les regards désapprobateurs de mes camarades m’avertissent immédiatement du dérapage ordurier commis. Une discussion s’engage sur mon ressentiment supposé auquel j’oppose alors la complicité inconsciente de mes camarades au maintien de l’ordre social. Continuer la lecture