Tout comme Jean Ferrat qui chantait « en groupe, en ligue, en procession », je suis de ceux qui manifestent. Je descends dans la rue quand j’en ai l’occasion. Plus jeune, je n’avais pas la « chance » d’appartenir à une organisation politique. Alors, en libertaire que j’étais, c’est-à-dire deux bons tiers anar et un petit tiers nihiliste, je cherchais vaguement un drapeau noir dans les manifs, et ne reprenait que rarement les slogans. C’est peut-être bête mais entendre des cortèges entiers entonner « Ah ! ça ira, ça ira, ça ira ! » me fait penser aux supporters de foot et leur « Allez, allez, allez… ».
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