LE POING - Apériodique libertaire - Amiens

Le journal qui ne prend pas de gants

Catégorie : Des Publications (page 8 sur 11)

LE POING, le journal qui ne prend pas de gants, numéro 6

Le numéro 6 du POING, apériodique libertaire d’Amiens et d’ailleurs, est disponible, ici en pdf, et en papier sur demande.

Amiens, commune du Chiapas

Les premières rencontres libertaires amiénoises du XXIème siècle ont eu lieu le samedi 06 juin. Il faisait beau. C’était convivial et très instructif. Nous le devons à l’intervention de camarades parisiens de la Fédération anarchiste qui ont partagé avec l’assemblée leurs expériences et réflexions. Nous les en remercions encore chaleureusement.
Lors de l’exposé, il a été notamment question de l’adhésion de la F.A. à la Sexta, et donc du Chiapas. Continuer la lecture

Ouvrons les frontières

Vous vous souvenez sans doute des unes de journaux faisant état du nombre important de migrants morts en méditerranée du fait des conditions de la traversée. Peu de journaux, parmi ceux que j’ai lus, mettaient en relation ces conditions avec la répression dont l’Europe et la France exerce à l’égard de ces hommes et ces femmes. C’est pourtant une équation simple, plus la répression est importante plus les conditions de traversées sont précaires et les passeurs s’enrichissent. La situation à Calais est, elle aussi, inacceptable : 11 personnes sont mortes entre juin et août 2015 en essayant de traverser la Manche. Continuer la lecture

Le fédéralisme libertaire [pour les nuls]

Chères lectrices, chers lecteurs, ne voyez aucun dédain dans le choix de ce titre ; juste un brin de malice, un clin d’œil. Beaucoup de gens pensent que l’anarchisme est un idéal politique et philosophique associé au chaos et, par conséquent, au désordre et à l’inorganisation. En réalité, quand on y regarde d’un peu plus près, il n’en est rien. Associer l’anarchisme au désordre tient de la falsification idéologique et historique, savamment (ou malhonnêtement, tout est question de point de vue) diffusée par les détracteurs de l’anarchisme politique, souvent ceux qui trouvent plus aisé d’imposer leur point de vue au détriment du point de vue d’autrui.
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L’université populaire contre l’anarchisme

Cet été, une camarade attirait l’attention de la rédaction sur la tenue d’un cours dispensé par l’Université Populaire d’Amiens intitulé « Le gouvernement contre l’Etat ». Appelés sur d’autres fronts de luttes le jour même, ce n’est que grâce à la mise en ligne sur internet de cette conférence que nous avons pu en apprécier le contenu. Une partie conséquente de l’exposé est consacrée à l’anarchisme, avec pour volonté affichée de réhabiliter ce courant politique parce qu’il questionne le principe d’autorité. L’entreprise est dans l’ensemble sympathique, mais boit le bouillon au final. Décryptage… Continuer la lecture

Sorcières de l’Ouest

Une horde de vioques est confortablement installée sur les trônes rouges et douillets, ils sont comme au théâtre où se joue l’un des nombreux actes de la fin des temps. Les odeurs se mêlent, eau de cologne, lavande, naphtaline, térébenthine, gomina, pets fermentés et haleines fétides. Les corps lâchent mais n’assument pas. Ces vieilles carnes désirent la vie éternelle, ils jettent leurs minables deniers dans des sociétés commerciales. Ces mages de malheur sont tirés du même moule que les sorcières qui murmurent aux oreilles de Macbeth. Fortune ! Héritage ! Train-train qui déraille. Dames et Seigneurs veulent la vie de château dans un castel construit sur un cimetière. La nuit, ils règlent leur sonotone pour ne plus entendre les traînantes lamentations des morts. Le lendemain, ils se baignent dans une piscine sanglante au centre de leur triste jardin où les mornes fleurs pleurent, ils opèrent quelques brasses malhabiles, s’essuient et avalent les quelques gélules pour réguler leur transit défaillant. Ils sont actionnaires de Sanofi. Ce sont justement leurs laboratoires qui produisent par milliers ces fameuses gélules empoisonnées. ils crèveront par là où ils ont pêché. Continuer la lecture

Le pouvoir d’achat

Expression qui sert la propagande capitaliste

Le « pouvoir d’achat » c’est la faiblesse qui consiste à acheter des choses dont nous croyons avoir besoin mais dont nous pourrions aisément nous passer. Comme les mots utilisés l’indiquent, les puissances industrielles et politiques, qui ont mis cette expression en circulation, ont l‘intention de nous mettre dans la tête que le fait d’avoir les moyens de consommer (des sous !) est un POUVOIR. Il est certain que cette entreprise a réussi puisqu’on observe chez nombre de nos contemporains un besoin irrésistible de posséder constamment de nouveaux objets et que cette possession les satisfait grandement, jusqu’au moment – vite arrivé – où la possession n’est plus nouvelle. C’est pourquoi on entend ce genre d’absurdités : « Il faut que j’aille m’acheter un jean’s ! » ou « C’est les soldes, ça tombe bien, j’ai besoin d’un nouveau pull. ». Continuer la lecture

Surveillance gé-né-rale !

Ça y est c’est fait ! Les ronds de cuir du ministère de l’intérieur et du ministère de la défense doivent se réjouir, se congratuler, voire sabrer le champagne. Ils l’ont enfin eu leur Noël à eux. Depuis le temps qu’ils en rêvaient, les théoriciens du tout sécuritaire, de la « sûreté de l’État ». Leur Patriot Act à la française, ils l’ont eu.
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Les coopératives : il n’y a rien à graindre!

Dans la valse des boulots d’été, j’ai eu à travailler pour une coopérative agricole. Cette coopérative, c’était, d’après des lignes glanées çà et là sur leur site : « une entreprise dont les statuts coopératifs font que les adhérents sont à la fois actionnaires, clients et fournisseurs ». Coopération ? Actionnaires, clients, fournisseurs à la fois ? Des mots qui chantent l’autonomie ! Mais ne nous arrêtons pas là, on pouvait également lire qu’ils portent « des valeurs qui ne sont pas que des mots : équité, solidarité, engagement, partage, proximité, expertise, innovation ». Continuer la lecture

Situation au 1er mai

La signature du traité de Lisbonne, fin 2007, a mis à nu l’inanité des démocraties européennes. Plutôt que de taxer les nantis afin de financer leurs dépenses publiques, les gouvernements ont choisi de s’endetter, se mettant ainsi sous la coupe, donc aux ordres, des marchés financiers. L’emprise de ceux-ci est cauchemardesque comme le révèle l’exemple grec. De la falsification des chiffres du budget national 2009 par un nervi du FMI au volte-face tellement prévisible de Syriza après sa victoire électorale, tout concourt au maintien de l’anomie sociale et à la tyrannie du capitalisme.
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